J'savais pas trop où poster (et non Hannibal pas dans mon cul), aujourd'hui, depuis le 5 août, j'ai roulé en bécane. La ZR7 (que mon père m'a reprit depuis l'achat de la BM) tourne comme une merde, cale à froid, a rien dans le cul.
Outre le fait que j'ai perdu (énormément) de poids ce qui me permet de rentrer dans un blouson furygan quand j'ai pas mit depuis 2-3 ans
, j'ai n'ai retrouvé aucune marque avec la ZR7, mon père a changé beaucoup de chose propre à chacun (position du guidon, des leviers, du sélecteur, etc). Elle a un PR4, pneu que je ne peux absolument pu saquer et pu de frein arrière (elle rouge ok, mais c'pas une ducat genre Jeffounet quand même !
).
Bref en dehors de ce manque de répère propre à chacun quand on a passé plus de 60-70 000 km sur la même moto, le bras tiens le coup même si la cicatrice tire, la clavicule aussi
. Le pied c'est une autre histoire, post kiné, ça allait, après c'était autre chose surtout que j'me suis tapé du bouchon beauvaisiens à la con (interfile pour se remettre dans le bain génial !).
J'ai fait 40 bornes, certains diront que c'est beaucoup trop tôt, c'est le cas. Personnellement,
j'en avais besoin. De toute manière que j'ai un carton en voiture ou en moto, c'est la même chose je suis bon pour retourner sur la table d'opération. On peut me traiter de cingler, de con, de tout ce que vous voulez, j'en ai rien à foutre. J'aurai quoi qu'il en soit des séquelles au pied que je sois hyper sage ou pas. ça faisait 3 mois que je n'avais pas conduit une moto. Pour un mec qui conduit tout les jours minimum 90/100 km par jours, c'est un calvaire.
Certains comprendrons peut-être complètement ce qu'on peut ressentir quand on possède une passion aussi forte et une habitude quotidienne de dé-béquiller tourner la clé mettre ses mains sur le guidon kicker ou appuyer sur le bouton magique passer la première et tourner sauvagement la poignée, d'autres imaginerons. Et là je ne parle pas d'une passion motard classique, je parle d'un besoin, d'une nécessité, c'est plus qu'une simple envie de rouler en deux roues.
Vêtu d'un exo-500 vieux de 4 ans, d'un textile tout aussi vieux, de bottes et de gants, les premiers mètres furent poireaux total et plus concentré sur la position du pied pour permettre de serrer le réservoir et de souffrir le moins possible à la moindre imperfection de la route (ce qui dans l'Oise arrive tout les 10 centimètres). Après le passage du fameux virage (je me devais de prendre le taureaux par les cornes) à la même vitesse que ma chute d'il y a 3 mois, même si la ZR me donne un sentiment de frustration tant d'un point de vue confort/position pilote que moteur et partie cycle, il était temps de rouler même si ça fait mal et même si la mécanique à besoin d'être revue sur ce tank.
Les sentiments sont partagés entre joie, frustration, déception, etc. J'ai préféré poster ici dans le but de relativiser et de me dire que mes sensations reviendront sur la ZR après avoir fait un peu de méca dessus pour la rendre à mon gout à nouveau puisque mon père me la redonne pour reprendre son CB500.
Maintenant, j'vous laisse m'engueuler