Et voici mon compte-rendu.
JOUR 1 : LOGNES – MÜNSTER
Départ en avance à 8h30 environ. Pluie. Embouteillages sur l'A104. Pas de problème sur la route à part le temps. Mais au moins j'avais des périodes de calme entre les averses. Ça permet de sécher un peu.
Arrêt à Maastricht à 13h. Ville sympa. Je m'arrête sur une grande place. Un McDo juste à côté : bon bah on va manger là. Curieusement c'est meilleur qu'en France. Au moment de repartir, un homme m'accoste dans un français approximatif mais plein de bonne volonté. Il me demande si j'ai visité la ville, me parle de la bibliothèque, de l'église. Je lui explique que je suis juste de passage. Première rencontre sympa.
Puis j'arrive en Allemagne. Je découvre les fameuses autoroutes sans limitation de vitesse. Les mecs enquillent à l'aise à 160 et plus. Je teste une pointe pour voir : 180 km/h à 9000 tours. Boarf de toute façon ça sert à rien. Autre curiosité des autoroutes allemandes, les panneaux bleus qui annoncent que la sortie est à 300, 200, 100m. Et le gros panneau « Ausfahrt », qui signifie en gros « Trop tard ! ». On pourrait s'en inspirer.
Je trouve une aire où me reposer. Un bon quart d'heure. Au moment de repartir je vois un mec en bécane venir vers moi. Un Polonais. Il me demande de la graisse pour sa chaîne. Il n'a pas réussi à en trouver dans les stations services belges, hollandaises, et allemandes. Heureusement j'ai la bombe sous la main. Et voilà qu'il graisse la chaîne de sa Hayabusa. Centimètres après centimètres. Pas de centrale. Et à la fin il remet mal sa béquille et la catastrophe et proche. Mais à deux on arrive à relever la grosse.
Motard polonais typique.
Ensuite une meute de motards hollandais arrive aussi. Et je repars.
J'arrive enfin à Münster. Puis à mon hôtel. Enfin... En fait je ne le savais pas mais c'est un genre de couvent, avec des petites nonnes partout qui parlent allemand. Pour moi catéchis font 10 mais bon.
La chambre est bien. C'est calme (tu m'étonnes !). Faut juste savoir que le dinner est à 18h, et que l'extinction des feux est à 23h.
Donc je suis reparti en ville après avoir laisser le plus gros des bagages. J'ai réussi à trouver un bar pour voir le match France – Angleterre. Bon bouffe aussi sur place. Rumsteack, pommes de terre, salade.
Ensuite j'ai roulé un peu au hasard en ville. J'ai vu le jardin botanique de la ville.
Et je suis allé faire le plein d'essence pour le lendemain. Là j'ai rencontré Abdul-Walhid. Un mec qui parlait un peu français. Apparemment ancien motard. Il avait un 750 aussi.
Et voilà, ça fait 3 rencontres sympas aujourd'hui. Ce qui est étonnant c'est de voir qu'il suffit d'avoir une plaque exotique sur sa moto et hop les gens viennent vers vous. C'est cool.
JOUR 2 : MÜNSTER – SASSNITZ
J'ai mal dormi. Réveillé plusieurs fois, je sais pas pourquoi. Peut-être à cause du Jézut crucifié au-dessus de ma tête. C'est glauque de dormir à côté d'un cadavre.
Quoi qu'il en soit je retrouve donc mes petites nonnes. Petit déjeuner allemand. Pain, fruits, fromage, chocolat chaud. Et là une dame d'un certain âge m'invite à sa table, voyant que je n'étais pas du pays. Elle m'a raconté, dans un mélange d'anglais, d'allemand et de français qu'elle était là pour une semaine, pour prier. Bon moi évidemment c'est pas trop ça. Donc je lui explique moi périple. Et en repartant, elle me dit « I will pray for you ». Qu'il en soit ainsi.
Je reprends donc la route, sous la pluie. Mais pour une demi-heure seulement car le soleil fait enfin son apparition. Du coup j'enlève le pantalon de pluie, je mets les gants d'été et je suis à l'aise. C'est reparti pour l'autoroute. Et ce matin-là j'ai eu le droit à beaucoup de zones de travaux. La première fut la plus longue, avec 18km limités à 80 km/h. Avec le panneau Radarkontrolle. Wunderbach... Donc ça a été long. Par contre j'ai trouvé marrant les panneaux des travaux. Un gros smiley « ? Noch 16km ». Puis « ? Noch 11km ». « :! 9km ». Puis « ? 4km ». Sympa.
A part ça j'ai aimé en général la conduite sur autoroute en Allemagne. Je n'ai pas vu de comportement dangereux des automobilistes. Même ceux qui roulent à 180 le font correctement. Quand ça ralenti, ils ne poussent pas au cul. Je me suis senti beaucoup plus en sécurité qu'en France.
Arrive ensuite midi, et la mi-parcours pour moi. J'espère tomber sur une aire avec station pour la moto et repas pour moi. Et au moment où je pense à ça. Je vois le panneau qui m'indique tout ça à 10km. Merci la mamie de ce matin.
Le plein est donc fait. Et je vois un Burger King. N'y étant jamais allé, je vais voir par moi même tout le bien qu'on m'a dit de ce fastfood.
Et c'est bon. C'est nettement meilleur que McDo ou Quick.
Après j'ai rencontré un motard sur le parking. Shane, from Dublin, Ireland. Chose curieuse, sa moto est immatriculée en Suède. Il y habite depuis 20 ans en fait. J'ai compris qu'il rentrait en Suède, peut-être depuis l'Irlande. Et il attendait un pote motard suédois qui devait le rejoindre sur cette aire. Ils vont jusqu'à Rostock ce soir. On parle foot aussi. Encore un mec sympa.
Shane, from Dublin, Ireland.
Après une demi-heure de bavardage je reprends la route. Au bout d'un moment je vois l'horizon s'assombrir significativement. Je décide de m'arrêter pour passer en pluie. Au moment où je ressors de l'aire de repos, prêt à affronter les éléments, le match commence. Il pleut des cordes. Encore merci à la mamie de ce matin.
Sur l'autoroute je double des français du 59. Ils sont vraiment partout depuis le film de Danny Boon.
Plus tard une dernière pause avant les 80 derniers kilomètres. L'occasion de nettoyer le génocide que j'ai commis à l'encontre de nos amis moustiques. Et j'ai eu du soleil jusqu'au bout. Les 50 derniers kilomètres ont été assez ennuyants et fatiguant, parce que je n'étais plus sur autoroute, mais sur route, limitée à 100. Puis bouchons à quelques bouchons. Je procède timidement un peu d'interfile. Personne ne crie au scandale. Ça va ils doivent connaître.
Et j'arrive à l'hôtel à 16h30. Coin sympa au milieu de la forêt en bord de mer. L'embarcadère du ferry est à 5 minutes.
Je vais ensuite flâner un peu en ville. Mais il y a moins de choses à voir qu'à Münster. Je trouve la rue piétonne locale, avec toutes ses boutiques. Et je trouve le Sportbar, pour voir Grèce-Rép.Tchèque. Ensuite manger vite fait à dodo.
JOUR 3 : SASSNITZ – LUND
Levé 6h00. Douche, habits, moto. C'est parti. Personne à la réception, mais je trouve la nénette qui prépare le petit-déjeuner et je lui laisse ma clé. Et direction le ferry. Il y a déjà des voitures qui attendent quand j'arrive. Je n'attends pas longtemps, les feux passent au vert. J'avais déjà payé mon ticket. On m'indique la voit à suivre. Je suis le premier sur ma voie. La voie de motards en fait. Ils séparent chaque type de véhicule. Puis deux groupes de motards arrivent. Pas très bavards, donc rien de plus à raconter.
L'embarquement commence. J'arrive dans le ferry, je ne sais pas trop où me mettre, mais heureusement derrière moi ce sont deux motards suédois qui ont clairement l'habitude. Alors je les suis, et l'un d'eux va même m'aider à attacher correctement la moto.
S'en suit 4 heures de traverser. J'ai fais quelques photos pour patienter. La sieste. Un peu. Ecouter de la musique. C'est long la mer. Heureusement qu'on ne rame pas. Le GPS m'indique en temps réel notre position. Tout va bien on va dans la bonne direction.
Puis nous arrivons face à Trelleborg. Le ferry exécute alors un magnifique stationnement au frein à main en dérapage pour se mettre cul à quai. Bon, en vrai, il s'arrête, fait demi-tour, et machines arrière. Alors je redescends chercher la moto. Les Suédois sont déjà sur les leurs, prêt à partir. Je les suis encore. Ce sont vraiment des habitués : ils se sont garés juste devant la porte de sortie, qui se trouve sur le côté du bateau. Je les suis encore sur le quai pour ne pas me pommer. Puis le GPS prend la relai.
Je m'arête dans un boui boui pour manger un pizza. Premiers échanges dans la langue de Lindgren. Je les comprends bien. Puis je reprends la route pour arriver à l'hôtel.
Alors, la route en Suède c'est plutôt sympa. Les panneaux jaunes au lieu de blanc c'est un bizarre, mais on s'y fait (neige oblige). Les Suédois roulent très cool. L'autoroute est limitée à 100. Parfois 110. Les nationales 80. Les gens respectent. Quand on double, ils se serrent à droite. Ça je pense que c'est à cause du vent. Ça souffle fort dans les plaines. Sinon, c'est surtout des lignes droites. Le fléchage au sol est clair, mais épais. Donc quand il pleut ça ne doit pas être cool pour les motos.
Les motos justement. Pas nombreuses. Surtout des customs, des trails, ou des grosses routières. Je n'ai vu aucune sportive. Et les mecs roulent cool. Ils répondent au saluent dans un peu plus d'une fois sur deux. Mais je n'ai pas vu de V. Ils saluent simplement de la main.
Par contre les Suédois semblent apprécier plutôt les grosses voitures. Berlines allemandes, coupés puissants, muscle cars. Même sans la vitesse. Ils sont plutôt dans les dérapages sur les parking des centres commerciaux.
Donc j'arrive à l'hôtel. Celui dans lequel je vais séjourner. Je termine la journée en allant me balader un peu en ville.
JOUR 4 : MALMÖ
Je passe la journée la Malmö pour voir une cousine qui y habite depuis un an. J'avais déjà visité un peu la ville l'année dernière avec un ami. Pour la petite histoire, Malmö est en face de Copenhague. Les deux villes sont reliées depuis une dizaine d'année par l'Öresund, un pont comportant autoroute et voies ferrées. On peut y voir un château de fabrication danoise (car la Scanie fut danoise), la Turning Torso, un stade de foot, un centre commercial de forme triangulaire, le Triangeln, et des Suédoises.
JOUR 5 : LUND & HÖLLVIKEN
Je commence par trouver un cordonnier en ville. Je lui explique mon problème de fermeture éclair en Suédois, et il me répare ça en un clin d'œil, gratos. Super le gars.
L'après-midi je vais voir du côté de Höllviken, la pointe Sud-Ouest de la Scanie. Bon bah y a la mer. Et un golf. Moi j'aime pas le golf. Alors.
La côte sud-ouest.
JOUR 6 : YSTAD
C'est la côté Sud de la Scanie. Ville sympa encore une fois. Un centre-ville piéton comme dans toutes les autres grandes villes de Scanie. Avec plein de boutiques. C'était jour de brocante aussi apparemment. Après ça je suis allé voir Ales Stenar. C'est des gros cailloux en cercles comme chez les bretons, mais en plus viking. Les historiens savent pas trop quand ça a été fait. Mais c'est là, et les gens viennent voir alors. Sinon le chemin pour y aller depuis le parking est marrant. Déjà on nous annonce 700m aller. Sans compter le dénivelé. Et une fois en haut de la colline on se retrouve entre les vaches et les moutons. Plus loin on arrive sur le site. C'est au milieu d'un grand pré à flan de falaise. J'ai trouvé sympa le côté naturel du truc. L'endroit est pas plein de bancs, de poubelles et d'autres trucs qu'on trouve avec les touristes habituellement. Il y a chemin qui descend le long de la falaise vers la petite plage de galets. Sans moi. J'ai un autre programme de prévu. Déjà, retourner à la moto. C'est qu'il y a encore 700m retour. Sans compter le dénivelé. Je vais ensuite à Sandhammaren, la plage sud-est de la Scanie. Là haut moins il n'y a pas de falaise. Et pas de galet. C'est du vrai sable blanc et fin. Que tu t'enfonces dedans avec tes bottes. Par contre j'ai pas fait trempette. C'est que la Baltique, c'est pas la Méditerranée.
Ales Stenar
Sandhammaren
Ensuite je suis allé au parc animalier d'Ystad, qui se trouve en fait à Skårby. Bah ya des zanimaux. Et moi j'aime bien les zanimaux. Aussi. Ils ont un peu de tout. Du bison, de l'élan, du lama, de l'autruche, du zèbre, du dindon, du cochon, du lapin, du macaque, de la tortue... Et surtout du suricate. Marrant le bétail.
Ensuite je suis rentré à l'hôtel en demandant au GPS d'éviter les autoroutes. Et là après une intersection, je vu un panneau que je n'avais pas encore rencontré. « Varning ! Svängar. » Des virages ! Sur 700 mètres. Bon c'est pas la Dordogne, mais c'est mieux que rien. Les virages sont pas super secs, mais c'est dans la forêt, sans visibilité. J'ai enfin pu faire pencher un peu la moto depuis longtemps, mais bon. J'ai vu pas mal de tracteurs dans les environs. Et puis la route est déjà terminée. J'arrive sur une autre intersection avec que des lignes droites. Et puis retour à l'hôtel.
JOUR 7 : HELSINGBORG
J'ai préparé un roadbook dans le GPS pour faire, en gros, Lund – Helsingborg – Höör – Lund. Le tout en évitant évidemment les autoroutes. Je suis parti confiant, sans ma tenue de pluie. Donc après avoir fait demi-tour après 50 km, et m'être changé parce que j'étais trempé, je pars donc pour Helsingborg... Bon à savoir : le temps en Suède c'est comme une jeune fille. C'est d'humeur très changeante, et ça passe de l'état sec à humide très vite, et vis et versa. Bon et en plus ça souffle. Les éoliennes elles sont bien amorties.
Après Helsingborg, je retourner vers l'est, et passe par Höör avant de redescendre au Sud. Mis à part la pluie, la route a été sympa. J'ai trouvé pas mal de petites routes sympas. Souvent en forêt. Mais j'ai du plusieurs fois changer l'itinéraire du GPS car les routes non revêtues c'est pas cool.
Des virages. C'est rare.
JOUR 8 : KRISTIANSTAD
Direction du jour : Åhus, petit village de la côte est de la Scanie. La météo est au top aujourd'hui. Mais évidemment c'est aujourd'hui que je suis parti avec toute la tenue de pluie dans le sac à dos. La route n'apporte rien de plus que ce que j'ai déjà vu pour l'instant. Après Åhus je vais à Kristianstad, la grande ville du coin. Ensuite je décide d'aller à Hörvik, plus à l'est. Et là. La route que j'ai faite grâce au GPS a été géniale. Il m'a fait contourner le grand lac Ivö, ce qui m'a permit de passer par des coins supers. Le sud de la Scanie est surtout composé de plaine. Mais là, le nord, c'est beaucoup de forêt, et assez vallonné. Ça donnait envie de s'arrêter tous les 500m pour prendre des photos. Et le village de Hörvik, très joli aussi. Les maisons sont vraiment sympas. Tous les jardins sont super bien entretenus.
A part ça, aujourd'hui mon compteur kilométrique a rendu l'âme. Du coup je vais devoir noter mes déplacements pour pouvoir le remettre à niveau une fois rentré en France. Galère. Le compteur de vitesse ne marche plus non plus, mais je m'en fiche puisque je ne me sers que du GPS depuis un moment pour ça.
JOUR 9 : VÄXJÖ
Comme ça se prononce... Alors aujourd'hui ça va rouler grave. On commence par rallier Älmhult, au nord de la Scanie. C'est 120km. Le plus direct possible car c'est plus au nord que ça deviendra intéressant. Je profite d'ailleurs d'un arrêt dans cette ville pour aller voir un garagiste parce que il y a pas mal de bruit dans ma tête de fourche. En le fil du phare qui se balade un peu. Il n'était fixé qu'avec du scotch en fait. Le garagiste me fil des colliers de serrage. C'est mieux. Ensuite je vais à Växjö. La route commence à être sympa. Après Växjö (ou j'aperçois des travaux sur le stade qui accueillera l'Euro féminin 2013) c'est encore mieux. Je prends des petites routes en forêt pour aller à Rottne, puis Lammhult. C'est que de la forêt tout du long. Ça monte et ça descend, mais les quelques virages ne sont pas transcendants. Ensuite je bifurque vers l'ouest, Värnamo. Les routes sont toujours superbes, mais un peu tap-cul sur cette portion.
La Suède.
Puis c'est arrivé. Dans une ligne droite (enfin sur une route suédoise, vous avez compris maintenant), je vois un animal sur le côté droit. Il me voit. Il sait que je sais qu'il sait, et tout. Et ce con il traverse juste quand je suis à 20 mètres. Petit coup de frein réflexe mais ça va. Enfoiré de lapin !
Quand même un rappel que je suis pas sur le périph, et que les animaux sauvages ça aime bien traverser les routes. C'est ptet comme c'est gens qui se lance le défi de sauter au dessus du feu sur la plage. Il y avait peut-être cinq autres lapins planqués qui regardaient ça. Il doit être un héros maintenant.
Du coup entre la route tap-cul et les panneaux « Danger ELAN », j'ai pas roulé bien vite. Pas plus de 100 pour une limitation à 70 ou 80 selon les endroits.
Ensuite redescente vers le sud à Unnaryd. Puis la cote ouest avec Halmstad. Puis je suis rentré par l'autoroute.
Soit 520km aujourd'hui.
JOUR 10 : LUND
Aujourd'hui pas de roulage. C'est le dernier jour sur place, alors j'y vais cool. D'autant qu'il y a 1200 bornes a se taper pour rentrer.
A noter qu'à Malmö, après le boulot, les Suédois n'hésite pas à faire trempette dans la
Baltique. Glagla.
JOUR 11 : LUND – DUISBURG
Je pars vers 8h30, plus tôt que prévu. Je passe par le pont de l'Öresund, entre Malmö et Copenhague. Assez impressionnant comme truc. Et traversée du Danemark vers Rodbyhavn, soit 200 km. J'arrive au ferry à 10h30 alors que j'ai réservé un billet pour 12h15. Heureusement j'ai le droit de prendre le ferry de 11h15. Donc finalement je suis en Allemagne à midi. Lors de la traversée j'ai rencontré François, un motard suisse qui se balade. Il est parti de Genève, a traversé l'Autriche, l'Allemagne, est allé à Copenhague, puis est reparti vers le sud. Il pense passer par les Pays-Bas avant de rentrer.
François, Suisse en balade.
J'ai trouvé une station pour faire le plein et manger. Apparemment le vieux monsieur tient la station, et madame est à la cuisine dans le restaurant à côté. Et j'ai bien mangé. De la saucisse, des pommes de terre sautées, et des crudités. Sehr gut.
Ensuite la route a été tranquille jusqu'à Duisburg. D'ailleurs, si vous passer par Duisburg un jour, ne vous y arrêter pas. C'est moche. Vraiment moche comme ville. Il n'y a rien à voir.
A quelques kilomètres de l'hôtel j'ai pris un échangeur d'autoroute, je vois limitation 40. Donc virage serré. Alors je fais gaffe. Et là je vois sur la gauche dans la boucle qui va dans l'autre sens, une moto encastrée sous la glissière. Et le mec debout à côté. Je me suis arrêté pour voir si je pouvais aider à quelque chose. Le mec allait bien. La moto beaucoup moins. Il a glissé apparemment. Il parlait que Allemand un anglais plus approximatif que le mien. Mais il avait appelé son assurance et sa nana venait le chercher. La moto, une Suzuki 600 ou 650, sportive. Ben coincée sous la glissière par le guidon. Elle avait juste un an m'a-t-il dit. Elle va marcher beaucoup moins bien.
JOUR 12 : DUISBURG – LOGNES
La journée commence mal pour les conditions de roulage. Beaucoup de vent. Je déteste ça. Ça n'a pas arrêté jusqu'à la Belgique. Ensuite rien à signaler. Je suis arrivé à 14h à la maison.
