C'était il y a 11 mois : je réalisais un voyage inoubliable dans les terres de France. Des virolos et plein de potes revus autour de 2 concentrations
et quelques verres. Mais malheureusement tout cela fût interrompu par un excès d'optimisme sur les routes cévenoles.
Miraculeusement indemne de cette sortie de route, je suis reparti silencieusement dans ma région parisienne, la tête baissée et pleine de rancœur. Un accident fait beaucoup réfléchir, relativiser ... mais là n'est pas le sujet
J'ai vendu pièce par pièce mon ancien destrier afin d'en récupérer quelques deniers.
L'été, l'automne puis l'hiver sont passés sans que je ne prenne réellement le courage de me lancer dans des recherches ou des essais.
Mon niveau d'appréhension face à la vitesse, face à la chute était proportionnelle à mon envie de reprendre le guidon. Vous avez dit kafkaïen?
Et puis en mars, je me suis décidé à accélérer les choses. Recherches, essais, négociations, toutes ces étapes qui rendent aussi impatient qu'un gosse devant un magasin de jouets. Et c'est ce 1er Avril que j'ai enfin pu me procurer sa remplaçante.
Une Triumph Street Triple de 2008,
totalisant 25.000km mais qui parait sortie d'usine tant les 2 anciens propriétaires en ont pris soin.
Premières impressions : Elle n'a pas grand chose d'un roadster midsize habituel. Le moteur est plein, partout, dans toutes les situations. Le son du moteur associé aux "silencieux" Leovince est un régal pour les oreilles et le freinage est rassurant. Le seul bémol reste pour moi la suspension arrière, un peu molle mais qui permet d'apporter du confort dans une utilisation quotidienne.
Sur beaucoup de site, certains la comparent à Dr Jekyll & Mr Hyde et c'est complètement ça !
Il suffit de monter dessus pour comprendre qu'on est sur une machine différente et extrêmement bien conçue, même si les aspects pratiques sont réduits à peau de chagrin.
Avec les pots, ça donne ça :
Je l'ai naturellement surnommée "Shamrock", ou Trèfle en anglais (Irlande). En espérant qu'elle me portera chance, même si dans cette histoire, la chance reste d'être encore présent pour vous rédiger ces lignes.
A très bientôt sur les routes