Citation de: pierô le 22 Novembre 2010 à 16:59:07
Citation de: cpg le 20 Novembre 2010 à 23:26:45
bon....................................ben le bistrot et pratiquement vide.... 
je me juche sur mon tabouret au coin du comptoir et fait tourner ma cuillère dans mon café sans sucre...
la serveuse fini d'essuyer les trois verres sales de la soirée...
et le juke box joue une balade pour les deux mouches qui se reproduisent sur le tapis du billard...
les lumières tamisées laisse voir le nuage de fumée produit pas les cigares des derniers joueurs...
dans le coin le moins eclairé un vieux poivrot distille son dernier verre en se demandant si il doit rentrer retrouver sa rombière...
le tableau noir porte encore les traces de ma dernière ardoise que le patron a essuyé tantot...l'avantage d'avoir été un peu chanceux au tripot d'à coté...
la moitié des chaises sont déjà sur les tables et le balai attends appuyé contre le mur....
Le jukebox vient de s'éteindre, papy beaujolais vient de passer la porte, la mousse fini de couler dans ma tasse,
et les yeux de la serveuse commencent à se fermer tout seul...
j'enfile mon pardessus , jette un peu de quainquaille sur le zinc, et passe la porte...
le pavé est mouillé, je relève le col de mon lardeus, les nuages n'ont pas encore fini de dégueuler leur tristesse, et mon âme est a l'unissons ....
je traine les groles, les mains dans les poches, la tête ailleurs, vers un lendemain qui n'existera surement pas, vais rejoindre mon plume où je vais me perdre dans les bras de la nuit si Morphée veut de moi, en attendant une nouvelle aurore au gestes routiniers .......
C'est magnifiquement cafardeux et superbement triste...!!
J'espère que c'est juste un trait de plume, et non un trait de ton humeur.

bin en fait j'ai vu il n'y a pas longtemps de vieux polards et plus récemment la traversée de paris...
et je me suis laissé embarquer dans cette ambiance de part le fait qu'il tombaient des cordes ici, un petit coup de blues par dessus...
et un souvenir de Frédéric Charles et de ses romans noir à l'épilogue toujours malheureux, mâtiné de verbiages san antoniesque qui me trottent en permanence dans le cerveau...
je ne pourrais jamais renier mon auteur fétiche Frederic Dard...même si aujourd'hui qu'il n'est plus de ce monde je suis passé à d'autres auteurs et d'autres styles littéraires