Vendredi 24 juillet 2015 à 8h30, j'étais convoqué au tribunal de grande instance (correctionnelle) de Macon en tant que victime pour "menaces de mort réitérées".
Pour faire court, voilà près de 4 ans que je suis harcelé et menacé par un individu, qui a été licencié de mon usine en octobre 2011!!!!
Je résume :
J'étais chef d'équipe, du soir. Mon collègue de nuit me téléphone pour me dire qu'il est malade et ne peut pas venir. Soit! J'irais jusqu'à 23h au moins histoire de débuter le poste de nuit et de commencer les paperasses, faire les engagé de lignes...
21h05, coup de trompette dans l'atelier, puis un deuxième. En fait c'était une corne de brume (de supporter) dans laquelle était introduite une soufflette.
Je réunis alors les opérateurs, demande que cela s'arrête sans vouloir savoir qui c'est (mais je m'en doutais).
L'opérateur en question se dénonce. Je dis alors que c'est tout à son honneur, mais qu'il devait arrêté.
Il dit arrêté alors qu'il n arrêterait pas.
Je demande aux autres de retourner à leur poste afin de parler en tête à tête avec lui.
Il réitère qu'il n arrêterait pas, et qu'il fallait que je fasse ce que je devais faire.
Je téléphone donc au domicile de mon supérieur, qui à son tour appelle la RH, qui m'appelle afin que lui fasse un bon de sortie pour le motif "refus de travail".
Entre temps, car connaissant le gars, mon chef avait demandé à tous les autres chef d'équipe de M assister pour le raccompagner er dehors.
Il est resté devant la grille de l'usine pour m'attendre, interpellant le directeur de l'époque qui était encore là.
J'ai du partir avec une voiture de service par l'entrée poids lourd.
Il fut mis en mise mise à pied conservatoire et licencié car il avait un lourd passif dans l'usine, beaucoup d'insubordinnation en 2 mois même!
Depuis ce jour, il me rend responsable de son licenciement.
Il fut condamné à 1 euro en tribunal de proximité en janvier 2013.
J'ai tout eu.
Visite à mon domicile, sur le parking de l'usine, le centre de loisir (condamnation à 1 euro), attente sur un petit parking au bout de ma rue,
2 fois des têtes de poulet accrochés au portillon,
3 fois le portail coulissant accroché avec du câble ou des antivols,
1 course poursuite après qu'il ait essayé de me mettre au tas en voiture,
Diverse menaces orales,
Klaxon devant la maison à toute heure du jour et de la nuit, de juillet 2014 à aujourd'hui,
...et bien d'autres choses...
Je fus soutenu par mon entreprise qu'à partir de novembre 2013 et enfin une nouvelle DRH qui a décidé que c'était des suites de mon travail et donc que l'entreprise était impliqué.
Installation de caméra avec enregistreur à mon domicile payé par l'usine, autorisation de rentrer mon véhicule (même si ce n'est pas une du groupe) sur le parking des cadres dans l'enceinte de l'usine.
A savoir que 2 cadres dirigeants et une autre personne était aussi concernées par les menaces mais à moindre mesure. Je ne vous cache pas que ça a commencé à bouger quand les cadres ont été concerné par les menaces!
2014 fut mon année noire.
1 mois d'arrêt en janvier, et 2 mois en juin/juillet. Cette histoire me pesait tellement que je n'arrivais plus à la mettre de côté à mon travail, donc ajouté au stress de mon boulot de chef d'équipe usinage, j'ai lâché prise!
Reprise en août mais l'usine m'a enlevé toute fonction d'encadrement, et ma mise simple technicien qualité usinage!
Suite à une course poursuite fin mai 2014, j'ai acheté une caméra pour la voiture.
Et elle m'a servie à 3 fois. Un essai de m'arrêter avec sa voiture en allant mon travail en février 2015 et surtout un jour où il me coince avec sa voiture alors que je sors de l'usine avec ma voiture en mars ou avril 2015.
Il en sort et m'insulte, mais surtout me fait le signe du sourire kabyle en rentrant dans sa voiture!!!
Mon entreprise avait fait une dénonciation en juin 2014 auprès du procureur procureur de procureur de la république du tribunal de Macon, lequel avait demandé une enquête.
L'enquête à durée car pas de vraie matière, une certitude que j'avais raison, mais pas de preuve réelle!
A savoir que le samedi précédant l'audience, ce conn*rd m'a encore menacé lors de la porte ouverte de mon usine!
Finalement jugement ce vendredi 24 juillet!
De mémoire, voici le verdict :
Il me semble que de "menace", ça a été requalifié "violence";
8 mois avec sursis (le procureur avait demandé 6 dont 2 mois ferme);
3 ans de mise à l'épreuve (c'est le maximum possible);
Interdiction de ma commune;
Interdiction de tout contact avec moi ou ma famille;
Obligation de soins;
Obligation de trouver du travail;
Interdiction d'approcher l'entreprise;
Obligation de payer des dommages et intérêts.
2 choses qui ne sont pas fréquentes : le jugement a été rendu sitôt après l'audience, et il lui a été signifié immédiatement l'application des interdictions.
Lors de l'audience, il fut égal à lui même, se victimisant, ne se remettant jamais en cause, me rejetant toujours et encore la faute,...
Il est même venu avec un gros sac de sport, histoire de dire qu'il n'a pas peur de retourner en prison (car il a un casier long comme le bras avec plusieurs peines dont des peines longues). Lors du verdict, il a même dit à la juge de le mettre directement en prison car il ne respecterait pas le jugement.
Dès le samedi soir, il passait sur ma commune. J'ai donc été en gendarmerie le dimanche matin (le pourquoi je n'ai pu me rendre à Confolant) pour faire un signalement au procureur.
J'avais demandé la présence d'un journaliste car je voulais que cela se sache. Chose faite, parution de l'article sur le journal de Saône et Loire aujourd'hui (hier sur celui de Mâcon).
Il manque 2-3 trucs qu verdict mais la journaliste a très bien résumé et cerné le personnage. Tout comme la juge et le me procureur.
Affaire à suivre car il ne s'arrêtera pas...!
Désolé si c'est un peu brouillon, mais je l'ai écris sur mon téléphone et comme cela m'est venu.
J'avais envie de le dire!
Je vais essayer de (re) vivre, et de profiter de ma femme
et.de mes enfants car cette histoire leur a coûter cher aussi, des sauts d'humeurs de ma part qui furent nombreux!
Si ma femme ne m'a pas quitté, c'est parce qu'elle ne voulait pas que je fasse une connerie!
Comme l'a dit et rappelé mon avocat (ma femme était présente à l'audience car elle voulait m'accompagner et me soutenir) :
"Mr X a une femme formidable, car elle a vécu cet enfer et elle a toujours soutenu Mr X. Elle est présente ici à ses côtés".
Oui j'ai une femme formidable, et jamais je ne lui dirais assez!