Ouhlà là, ... 8h00 du matin, un temps (très) nuageux, très venteux et 12°C à peine sur Marche-en-Famenne.
Mon habituelle combinaison DAINESE TEMPEST s'impose une fois de plus, avec mes bottes ALPINESTAR AIR PLUS GORETEX, mes gants "toutes saisons" BMW ATLANTIS, qui commencent tout doucement à "sentir le sapin". Il faut dire qu'ils ont bien vécu et ont déjà subi 2 "opérations" pour les recoudre à la main gauche, ce qui n'a guère amélioré leur étanchéité.
Le circuit de ce jour m'a emmené sur 327 Km et 6h25 de selle, en débutant d'abord par un parcours agréable
, que je connais très bien, ceci en vue d'assurer mon petit rdv du matin.
Suspension réglée via le menu "SETTINGS" sur -1.
Direction la E46, pour quelques Km en direction de LIEGE et puis, bifurcation en direction de DURBUY (
https://durbuytourisme.be/), via la N929, puis la N833, la N813 en direction de TOHOGNE, puis direction HAMOIR via la N831.
Si le temps est plutôt maussade, ... c'est le moins qu'on puisse dire, au moins les routes et les paysages sont beaux.
Au sortir de HAMOIR (
https://www.hamoirtourisme.be/), je pars en direction du village d'ANTHISNES, je quitte l'itinéraire prévu à mon RB pour aller à mon rdv, via de nouveau la E46, non sans avoir à nouveau profité de très belles routes virevoltantes et de beaux paysages.
A 9h30, mon rdv étant terminé, je vais rejoindre l'itinéraire prévu au point le plus proche. Avec le TOMTOM RIDER 550, c'est tout simple et moins de 15 min après, je reprends la route là où je l'avais temporairement laissée, non loin du petit village de COMBLAIN-AU-PONT (
https://www.hamoirtourisme.be/).
Longeant l'OURTHE durant quelques Km, je passe ensuite par-dessus la rivière au lieu-dit RIVAGE, pour prendre la direction de SPRIMONT, puis la N30 et ensuite la N624 en direction de la N62 vers LES FORGES, célèbre côte de la course cycliste LIEGE-BASTOGNE-LIEGE, mais que je prends en sens inverse), ANDOUMONT, puis FRAIPONT, NESSONVAUX qui abrita des années durant les activités de l'usine automobile IMPERIA (le circuit d'essai installé sur le toit de l'usine existe toujours -
https://belgiqueinsolite.com/usine-imperia/ -
https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%A9ria_(automobile)) et puis le petit village d'OLNE. Jusque là, rien à redire, le parcours est varié, roulant, mais aussi sinueux.
A part pour assurer mon rdv, je ne me suis arrêté nulle part sur le chemin, mais ce ne sont pas les possibilités qui manquent sur cet itinéraire.
Je trouve le réglage de suspension fort dur encore, notamment pour les petites routes belges fort dégradées et je passe donc sur le réglage - 2, espérant "satisfaire mon séant".
Et nom d'un chien, je me plante en essayant de naviguer dans les menus pour tenter de paramétrer via le mode "RIDER" et je mets toutes mes données de conduite à zéro, alors que j'en conservais précieusement certaines ...
Autre remarque, pour la BELGIQUE, je me demande si KAWASAKI ne devrait pas développer une VERSYS 1000 avec roue avant de 19 pouces, car on sent vraiment que la 17 pouces avoue ses limites dans les "nids de poules", crevasses et autres dégradations des revêtements routiers ...
Hélas, pour me diriger vers le but de ce jour, le petit village de NIEDERZIER, non loin de KERPEN (là où le champion de F1 Michaël SCHUMACHER fit ses classes sur la piste de karting familial -
https://www.ms-kartcenter.de/) et de COLLOGNE, une ville magnifique à visiter -
https://www.cologne-tourism.com/), je dois emprunter les routes d'une région que je n'apprécie guère.
Pour éviter certains centres villes encombrés à cette heure, notamment VERVIERS, je tente toutefois de passer via des zones artisanales ou des zones industrielles en vue d'y faire le plein de 95E10, mon réservoir étant quasi à sec.
Ensuite, direction WELRENRAEDT, WALHORN et puis RAEREN, à proximité de la frontière teutonne.
Pour info, les trois patelins évoqués font partie de ce qu'on appelle en Belgique les "Cantons de l'Est", germanophones eux aussi.
J'emprunte donc la L233, puis la L12 vers NIEDERZIER et je dois bien dire qu'à part quelques petites portions sympathiques, tournoyantes et boisées, la région ne m'attire guère.
Il faut avouer aussi qu'il fait "abominable", il y a un vent à "décorner les boeufs" sur cette plaine de cultures diverses, exploitations industrielles, carrières à ciel ouvert et autre centrale électrique que je vois au loin, en ce compris des éoliennes en nombre.
Vous ne pouvez pas voir les fichiers joints de cette section.Je dois parfois slalomer entre des petites branches, des feuillages jonchent le sol, tant le vent est violent, mais encore relativement supportable.
Vous ne pouvez pas voir les fichiers joints de cette section.Après plus de 3h00 de selle et près de 180 Km effectués, mes lombaires et mon séant me remercient.
Je sens de réelles différences au niveau confort, sans toutefois que je puisse le considérer comme étant exceptionnel.
Imperceptiblement, je constate avoir glissé vers l'arrière du siège, quittant la position naturelle que j'adopte depuis toujours, comme en tout terrain qui m'a vu apprécier le deux roues il y a plus de 48 ans désormais, et me retrouve quasi collé au réservoir.
Heureux hasard, mon fessard occupe une zone du siège un peu plus confortable et ça va mieux.
A contrario, cela veut dire que j'ai aussi modifié ma position sans vraiment le vouloir et ce n'était pas le but recherché ...
Je m'arrête au sud de DUREN, dans les campagnes, avant de descendre vers NIEDERAU, via la L327.
Le vent se fait de plus en plus violent au fur et à mesure de mon incursion vers le nord-ouest du pays, le ciel devient très menaçant, mais fort heureusement, je n'avais pas l'intention de monter plus vers le nord ...
Le temps est heureusement toujours "sec" et je mets la VERSYS sur sa béquille latérale.
Bien que le terrain penche très légèrement dans le bon sens, je vois ma moto qui se dandine, ce qui n'est guère rassurant.
A certains moments, j'ai l'impression qu'elle va basculer et me place donc du côté opposé à la béquille, pour parer à tout risque.
Enlever mon casque, les gants, me dégourdir un peu les jambes avec un joli paysage ne me fera quand même pas de tors.
N.B.: la météo du soir m'apprend qu'un vent de "tempête estivale" a soufflé sur les PAYS-BAS, comme sur le nord-ouest de l'ALLEMAGNE, créant quelques dégâts sérieux, dont de nombreux gros arbres déracinés, des blessés, certains étant même dans un état grave.
D'après ce que j'ai pu comprendre, le vent aurait régulièrement soufflé à plus de 60 Km/h, certaines rafales ayant été même enregistrées à plus de 130 Km/h.
Je reprends le guidon après quelques minutes et tente cette fois le réglage des suspensions sur -4.
Mon "petit doigt me dit" qu'il faut relever la bulle au maximum ... Allez savoir pourquoi
La VERSYS, dans ces conditions, se comporte toujours bien avec les réglages adoptés, n'ayant pas trop tendance à louvoyer, malgré les fortes rafales.
Tout au plus ai-je perçu une logique propension à plonger un peu plus au freinage au fil de mes modifications de réglages.
En mode "balade lente", c'est à dire à moins de 90 Km/h, sur petites routes, je trouve se réglage agréable et bien plus reposant que celui d'origine (sur 0).
Je sens aussi beaucoup mieux ma moto entre les jambes ...
Je prends la 399 en direction de SIMMERATH (
https://www.simmerath.de/) dont je vous invite à consulter la rubrique tourisme, soit la partie nord-ouest du parc national de l'EIFEL et il faut bien avouer, les paysages et les routes me conviennent bien mieux depuis quelques dizaines de Km enfin.
La frontière belge approche et je repasse sur notre territoire via ROETGEN, EUPEN et j'accepte malgré tout d'effectuer quelques Km dans la ville de VERVIERS pour pouvoir retourner chez moi par de jolis petits villages.
SASSOR (
https://www.theux.be/fr/loisirs/tourisme/nos-villages/sassor-et-sasserotte), SPIXHE, SOUGNE-REMOUCHAMPS, AYWAILLE, AWAN, XHORIS, FERRIERES, IZIER, OZO, HEYD, WERIS (
https://beauxvillages.be/villages/weris/ -
https://megalithes-weris.be/), OPPAGNE, NY, puis HOTTON seront traversés, avec grand plaisir, sans plus aucune douleur au fessier.
A 15 Km de mon domicile, le ciel déjà bien gris s'obscurcit et subitement la "drache nationale" survient.
Les gouttes s'épaississent au point que j'ai le sentiment de percevoir de légers grêlons, mais là où je me trouve, c'est impossible de m'arrêter pour m'abriter.
La pluie soutenue m'accompagnera jusqu'à mon domicile et fort heureusement, mon "petit doigt" m'avait bien prévenu ...
Mon ensemble est littéralement trempé sous toutes les coutures, mais il n'a pas percé.
Pour les gants par contre, c'est rappé, ils ont percé, mais je les userai jusqu'à la corde ...
Cette journée froide (entre 12°C et 16°C maximum) se clôture toutefois positivement, le test étant concluant pour ce genre de parcours, tenant compte de ma façon de conduire et au vu des Km que j'enquille en général (temps de selle en "mode balade" toujours de +/- 6 à 8h).
J'ai retrouvé des sensations plus proches de mon expérience habituelle en matière de travail des suspensions.
Sur autoroute, à vitesse plus élevée et pour autant que je m'arrête au bout d'une heure et demie +/-, le réglage sur 0 me convient.
Il me suffira donc à l'avenir d'adapter un peu mieux le réglage de la suspension, selon les circonstances et en cela, finalement, le réglage est assez aisé.
Bon, ceci étant "chose réglée", apparaît désormais le fait que le siège reste fort dur, en tout cas selon mon goût
, ... mais bon, ça attendra encore un bon moment pour l'idée d'un changement chez BERRY SELLERIE et une petite balade vers CHATEAUROUX
.
Suite à cela, je confirme tout aussi clairement que le T32 BRIDGESTONE ne convient pas du tout à ma conduite.
Si je n'ai plus eu à subir de légers décrochages sur de mauvais revêtements, je le trouve par contre beaucoup trop "pataud" dans sa réponse et avec ma suspension fort heureusement moins trépidante, je constate qu'il m'est effectivement difficile de l'inscrire en virage, il reste stable, mais il me faut constamment le forcer à tourner. Je constate avec bonheur que mes "déhanchés" sont bien plus faciles aujourd'hui
, mon dos et mes fesses étant bien moins "esquintés", voire "ravagés".
J'essaie de conserver ces dernières aussi mobiles que possible, malgré la large selle qui empêche un peu les mouvements aisés et naturels que je ressentais avec ma petite VERSYS 650 et on sent quand même la masse, ainsi que l'inertie du "4 en ligne" placé assez haut dans le châssis.
Quand j'aurai donc réfléchi aux différentes options possibles en matière de pneus, je préfère des pneus qui ont une propension plus poussée à bien s'inscrire en virage, puis enfin "trouvé chaussette" à la VERSYS, d'ici quelques mois, je suppose que cela rendra mon utilisation plus agréable encore, ... enfin.
Petite remarque : l'usure du T32 est relativement "contenue", régulière, sans plat. Il reste aussi stable sous la pluie, tant que je ne force pas la cadence. C'est quand même un bon point et il faut bien le reconnaître.
7.037 Km, la "grosse" est dans son box et d'après ce que je constate, il n'y a toujours pas besoin de régler la tension de la chaîne, elle est toujours parfaite et bien lubrifiée avec son SCOTTOILER.
Consommation durant le "périple" à allure modérée : 4,4 litres/100 Km, je n'en reviens pas !!!
N.B.: Je vais modifier ce parcours prochainement, pour tenter d'éviter toute une série de traversées de villages désagréables et finalement peu intéressantes, notamment en ALLEMAGNE où il est vivement conseillé de scrupuleusement respecter les (très) nombreuses limitations à 70 Km/h, 50 Km/h, voire 30 Km/h ...
J'ai aussi repéré quelques radars mobiles (dans de gros caissons noirs de +/- 1m³) à proximité de quelques villages ou de zones indiquées comme étant "dangereuses". Heureusement, les allemands font beaucoup d'appels de phares ...
