Faut quand même que j'vous raconte mes misères.
Etant le proposeur du thème pour le concours de photo du Fofo, et voyant qu'il y a déjà de très belles photos, je me suis mis en tête de faire un truc un peu original pour « l'édifice religieux » qui doit accompagner ma moto sur la photo.
Comme je ne suis pas près de la cathédrale notre Dame à Paris où tout autre grand monument, je'm suis rabattu sur un « chemin de croix » grandeur nature qui attire des milliers de personnes chaque année.
Il y a, là-bas, une magnifique reproduction du « tombeau vide du Christ ». Le soucis c'est qu'il est à 30 bornes de chez moi, (je sais, ... , c'est peu, mais, ... , ça va avoir son importance, ... , vous verrez pourquoi plus tard) et, surtout, il est situé sur une ancienne carrière, toute en montée.
Arrivé vers 19h sur place, je fais grimper la motos au quasi sommet du site et je fais mes photos,
(que je montrerai plus tard : Madame, journaliste, est partie avec l'appareil photo, ce soir, pour un reportage.)
C'est là que ça se gâte, parce que, mon ZR7s, ben, ... , il n'a pas de pneus à crampons, et dans la descente , ... , ce qui devait arriver, arriva, mes deux roues ont glissé (sur une partie très pentue) et je me suis retrouvé coincé sous la moto, le pied dans un sens, le reste du corps dans l'autre.
Tant bien que mal, je me suis retourné et j'ai dégagé ma cheville de là-dessous.
J'ai eu super mal, mais je savais que rien n'était cassé, je me retrouve avec une belle entorse. Restait la bécane à relever, à vérifier qu'elle n'avait rien et à retourner à la maison. Il m'a fallu presque une heure pour faire cela et les trente bornes, ... , ça été très très très long.
Arrivé à la maison, comprimés et bandages.
En fait, sur le site du chemin de croix, le chemin est fait d'ardoises pilées et n'a aucune stabilité. (En même temps, c'est un chemin fait pour les pèlerins qui viennent à l'occasion de la semaine sainte, pas un chemin pour un roadster ! )
Depuis, Madame, m'a mis un bandage et une atèle, m'a emmené à mon taf et j'ai pu bosser ce vendredi.
Aujourd'hui c'était mieux, atèlé, je ne me sers plus des béquilles.
