Si l'on se réfère aux contrats spéciaux, la vente est un contrat consensuel et donc conclue dès l'accord des deux parties sur la chose et le prix.
Donc la vente était formée avant même que tu réceptionnes les deux chèques, et les risques transférés en même temps, donc si jamais elle disparait, tant pis pour lui !
Surtout si en cas de passage devant la justice tu arrives à faire passer la lettre avec accusé de réception comme une mise en demeure de venir chercher le bien (qui est quérable, tu as juste à la mettre à disposition, ce que tu as fais)
Pour harcellement, très peu de chance que son action aboutisse.
Le seul moyen qu'il pourrait avoir de te contrer, ce serait si jamais tu as accepté une obligation tenant à un contrat de dépôt, et en ce cas tu es obligé d'attendre qu'il vienne la chercher, et tous les risques te pèsent encore dessus, même s'il vient dans 5 ans.. Mais en l'absence de convention acceptée entre vous deux (contrat réel, mais la remise peut être feinte), pour le moment tu sembles être dans la situation du vendeur respectueux de ses engagements.
En plus, ne nous trouvant pas dans un contrat d'entreprise, et n'étant pas ton ami ( me semble-t'il !
), une rémunération aurait du t'être accordée dans ce contrat de dépôt.
Pour lui sucrer 300 euros, ça aurait pu venir d'une clause pénale d'inexécution des obligations de l'acheteur, et non pas d'une promesse de vente (unilatérala, or là il me semble qu'elle était synallagmatique si jamais promesse il y a eu avant passation du contrat définitif, promesse de vente valant vente si accord sur chose et prix, possible délai pour obtenir un crédit etc)
'Fin si jamais vous ne trouvez pas d'accord amiable entre-temps, avec un avocat, tu as de fortes chances de gagner je pense, et là oui profite en pour lui demander des dommages et intérêts à titre de mauvaise exécution de ses obligations , même s'il finit par dire (lassé) qu'il accepte de la prendre.
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