j'ai testé cet ete, (et je fais le CR que maintenant je sais je suis a la bourre...
)...
je disais donc, j'ai testé cet été une hypermotard...
suite a un passage chez ducat' pour la monstro de ma femme, j'ai émis l'idée d'essayer l'hypermot' pendant qu'il opéraient sur la monstro.
"t'as ton permis et un chèque de caution de 15000€?
-oui...
-alors banco."
je récupère les clés et file dehors voir la bête...
première surprise, le modèle d'essai est une S.
magnifique en rouge et noir avec ses pièces en carbone, elle respire la sportivité et invite a l'attaque...
Les 2 disques avant a etriers radiaux 4 pistons de chez brembo et les durites aviation, respirent le mordant
LOes pots 2 termigonis carbone renforce encore cette idée de puissance...
les rétros , avait désertés suite a une chute d'un essayeur précédant victime d'un excès d'optimisme, mais sans remplaçants...
clé dans le neiman, vérification du neutre et p'tit coup de démarreur.
le rugissement rauque du bi est un régal, du velours pour les tympans...
je laisse la bete chauffée trankilou et je m'équipe.
je me hisse au guidon (bah voui, avec mon mètre soixante douze, et mes 70kg, j'ai les pieds qui arrivent tout juste au sol...)et a ma grande surprise, malgré mon inconfortable position au sol, pas de problème, la bête est légère!
dernière recommandation du concess', venu me voir pendant que je me familiarisait avec les commandes et indications...
"tu fais gaffe, y a le plein, mais si tu attaque, dans 100 bornes t'es a sec!"
allez fini de bavarder on y va...
premières impressions: j'ai l'impression d'être assis sur un tabouret de bar. haut, les pieds bas, le buste droit...
ça me change du zr7 avec le guidon street.
cette position "dérangeante" se fait oublier définitivement des le premier rond point, 50m plus loin...
passer le premier kilomètre, la prise en main est faite.
Hyper maniable, et poids plume: en un mot, un vélo...
je suis parti du coté des gorges du fier et de la route des creuses (pour les anneciens) , que du virage et un peu (mais pas trop) de ligne droite.
le moteur est plein, coupleux en bas, puissant en haut, les freins diaboliques, les suspensions rigides.
Que des incitations a l'attaque.
gros freinage de trappeurs, peu de plongé de la fourche, un frein moteur très présent des la coupure des gaz, pas besoin de rentrer un rapport, et le couple aidant, pas besoin non plus pour ressortir correctement des virages... (faut pas non plus être dans les abysses du compte tour hein...)
a l'attaque, attention a ne pas planter plusieurs rapports trop vite en freinant, auquel cas le blocage de la roue arrière vous rappellera a l'ordre... les accélérations sont assez impressionnante si on reprend dans la deuxième moitié du compte tour. si on reprend de plus bas, on commence par la souplesse des reprises avant que le moteur ne devienne rageur et nous rapproche d'un virage qui semblait quand même beaucoup plus loin 1 seconde en arrière...
au retour, je suis repasser chez moi, laisser mon chéquier afin d'être sur de ne pas craqué...
cette brelle, c'est une superbe deuxième moto, mais le réservoir de seulement 12l offre bien trop peu d'autonomie pour envisager de faire de la route avec... (100km en mode arsouille, 200 en mode lopette...)
par contre dans notre beau pays montagneux, c'est un véritable plaisir pour qui a les moyens de se l'offrir...
puis est arrivé la fin de l'essai et je suis reparti sur le destrier de ma femme qui pour le coup paraissait très poussif...