Et bien, pour aller faire un tour en FAGNE (région sud-ouest du NAMUROIS et du sud-est du HAINAUT), il n'y a pas le choix, habitant à MARCHE-EN-FAMENNE, je dois commencer par de la FAMENNE ... et plus particulièrement par le nord-est de la province de LUXEMBOURG et le sud-est de la province de NAMUR.
Bon, pour les cours de géographie belge, je peux assurer les cours en soirée !!!
Alors, petite précision tant qu'on y est, ... il ne faut pas confondre la FAGNE (voir commentaire ci-dessus) et LES FAGNES !!!
Là, je sens que certains sont déjà perdus. En effet, LES FAGNES, c'est une autre très belle région de BELGIQUE, mais elle est située à l'extrême est du pays, en province de LIEGE et se prolonge vers l'ALLEMAGNE.
Bref, voici de nouveau une jolie balade à proposer et qui permet d'accéder à de magnifiques paysages, ainsi qu'à de non moins beaux villages à traverser, sur trois provinces belges, avec un parcours très varié.
Comme depuis ce début de mois de mai, la température est fraîche, mais aujourd'hui, il ne pleut pratiquement pas (c'est exceptionnel ces dernières semaines) : 8 °C au départ et 13 °C au retour.
Heure de départ : 8h30
Heure de retour : 14h30
Kilométrage effectué : 306 km
Réglage TomTom : comme d'habitude, faible sinuosité, mais forts dénivelés possibles. Exclusion de routes en terre, autoroutes et autres (TROP) grands axes.
Kilomètres au compteur : 3.796 km au départ 4.102 km à l'arrivée.
Pneus : ... toujours les pneus d'origine DUNLOP D222
Une fois n'est pas coutume, pour débuter rapidement le circuit et m'éviter de prendre toujours les mêmes chemins pour rejoindre les itinéraires que je me concocte, je suis bien obligé d'effectuer une petite portion de route à 4 bandes, la N4 en direction de NAMUR (environ sur une bonne dizaine de km) et dès que je le peux, je prends la première sortie qui m'emmène en direction de CINEY déjà, par de jolies routes serpentant à travers champs (sortie PESSOUX).
Après cette agréable portion de route dans le CONDROZ namurois, je poursuis par la N97, puis la N936 en direction de cette magnifique petite ville qu'est DINANT, en bord de MEUSE, puis ensuite PHILIPPEVILLE, pour m'emmener au plus vite vers les LACS DE L'EAU D'HEURE, lieu très beau, mais très touristique, atteint environ une heure après mon départ.
Un peu linéaire, la route est malgré tout agréable, car la circulation est pour une fois quasi inexistante !!!
C'est le premier endroit que j'ai choisi pour une petite pause, bien que les trois villes précédemment citées auraient très bien pu faire l'affaire, mais bon, vous le savez maintenant, j'aime rouler par-dessus tout et les arrêts au café toutes les demi-heures, ce n'est pas fait pour moi
.
Après ce petit arrêt ravitaillement, les "choses sérieuses" peuvent enfin débuter en direction de BEAUMONT, à la frontière française.
Cette frontière, elle ne me quittera que très rarement, puisque la plupart du temps, j'ai décidé de "serpenter" du nord au sud de LA FAGNE, venant de l'OUEST en direction de l'est.
Et bien m'en a pris !!! J'ai ainsi pu admirer de magnifiques paysages, visiter d'anciennes cités industrielles, terres d'Abbayes, de forêts, tout en traversant toujours de jolies villages et pittoresques villes (CHIMAY, COUVIN, TREIGNES, etc.).
La dernière parcours m'emmène donc dans la région du VIROIN (un cours d'eau), vers un second (LA MOLIGNEE), pour ensuite traverser la MEUSE en direction de HEER (juste au-dessus de GIVET).
Je me suis donc obligé à rester sur le territoire belge (COVID oblige), car traditionnellement, quand je viens dans la région, c'est pour m'aventurer bien au-delà des frontières, en CHAMPAGNE-ARDENNES et autres Départements du NORD.
Toujours est-il que ce parcours est absolument splendide, principalement pour la seconde et troisième partie (comme indiqué, la première étant plutôt un itinéraire "rapide de liaison").
Les routes sont variées, de la très étroite, humide, sinueuse à souhait dans les sous-bois, en passant par la route de campagne bien sèche, tout aussi sinueuse au travers de villages très rarement traversés, parce que trop éloignés des grands centres, jusqu'aux villages plus touristiques traversés par de non moins belles et agréables routes à deux bandes de circulation, dont certaines s'approchant sérieusement de la montée de cols, aux virages nombreux et serrés.
Et nom d'un chien !!! C'est la loi des séries, puisque tout arrive en même temps ..., je remarque que ma bulle haute est moins "haute" que d'habitude, le réglage étant redescendu au plus bas et avec toutes les vibrations sur les routes en mauvais état, le réglage n'a jamais cessé de se dérégler.
Conclusion, je vais devoir voir pourquoi ce phénomène se produit pour tenter d'y remédier ...
Sous la pluie au milieu du parcours, j'ai dû régler la pression de mes D222, qui s'ils s'accommodent fort bien d'une pression élevée sur sol sec (2,5 et 2,9 bars) se sont révélés vraiment très dangereux et clairement louvoyants sur chaussée mouillée, dégradée et par vent fort.
Pour les 100 derniers km de ce périple, j'ai terminé avec la pression normale (2,3 et 2,5 bars), ainsi qu'avec 5 petits tours en moins en compression, afin de rendre la fourche un rien plus souple que d'habitude.
Ouf !!! Avec ce réglage assoupli, la VERSYS s'avère de nouveau "conduisible" et c'est plus serein que je terminai donc cette troisième partie de boucle ... d'autant que pluie disparut les 50 ou 60 derniers km, la chaussée restant assez humide.
C'est décidé, le beau temps arrive (bon, à l'heure où j'écris ce 26/05, rien n'est moins sûr, il fait 11°C à peine et c'est le déluge dehors !!!) et je vais les user
Bien qu'à proximité de mon domicile, j'effectuai une petite incursion dans le joli domaine provincial de CHEVETOGNE, habituellement un autre très beau lieu très (TROP) touristique, mais où il est possible de se restaurer, marcher dans la nature, voire se baigner et qui en cette période était complètement et inhabituellement désert.
Comme très souvent, j'ai la "banane" au retour, d'autant que j'ai eu l'occasion de visiter une très belle et méconnue région, où il est très souvent possible de s'arrêter pour visiter des édifices anciens, pour prendre un verre en terrasse, ou se restaurer simplement au bord d'un cours d'eau, d'une forêt, voire d'autres "petits coins" insolites.
